Interview : Le Nouvelliste
« Une histoire simple où les sentiments
humains sont mis à rude épreuve »Magaly Pélissier livre à
l'occasion de Livres en folie deux ouvrages : « Les infidèles » et le 4e tome
de « Dis-moi comment ». Dans son roman « Les infidèles », l'amour, les troubles
sentimentaux, la tromperie se conjugent dans un style léger, précis et plein de
poésie.
Haïti: Le Nouvelliste : « Les infidèles », de par son titre, d'aucuns pourront le taxer de roman à l'eau. Qu'en dites-vous ?
Magaly Pélissier : Ce serait chose aisée de suivre le courant. Les romans à l'eau de rose sont plutôt faits pour toucher le côté sentimental et émotionnel des lecteurs. Barbara Cartland, une romancière historique très prolifique est une experte en la matière. ''Les infidèles'' se distingue un peu par la portée de la trame qui n'est pas enjolivée dans le but d'avoir absolument une fin heureuse. L'histoire se veut proche de la réalité. Les personnages sont des gens ordinaires, des contemporains, évoluant dans des situations exceptionnelles. Ils ont le choix de se laisser guider par la raison ou par le cours de la vie et pourquoi pas par des coups de coeur.
L.N. : « Analyse des mécanismes du coeur humain, avec ses élans, ses faiblesses, ses scrupules et ses limitations », c'est ce que révèle le préfacier du livre. Peut-on parler d'un roman psychologique ?
M.P. : J'aurais plutôt tendance à dire que c'est une histoire simple où se mêlent des impondérables renversants où les sentiments humains sont mis à rude épreuve. Le caractère psychologique ne prime pas tout en étant présent. Les drames psychologiques requièrent des concours de circonstance embrouillés pour cerner une histoire rendue complexe ou succulente, mais j'ai opte pour la simplicité, laquelle demande également une certaine dextérité pour alléger la lecture sans pour autant négliger les légèretés du genre humain.
« Ici les personnages ne sont pas des « girouettes » je ne leur fais pas tourner au gré du vent. »
L.N. : Est-ce que vous ne privilégiez pas les troubles sentimentaux aux moeurs sociales ?
M.P. : « Les infidèles » mettent en exergue les sentiments troublés des personnages. Il n'y a pas d'apologie de la tromperie encore moins une suggestion à l'infidélité comme une alternance dans les rapports humains difficiles. Dans les romans, comme dans la réalité, les personnages sont libres de leurs actions et de leurs mouvements et ils évoluent en stricte intimité. C'est aux lecteurs que revient l'honneur de porter un jugement de valeur sur les insoutenables légèretés de mes personnages. Ce qui ne pourra être que relatif malgré tout.
L.N. : En quoi présentez-vous « au milieu de vos personnages, vibrez avec eux et partagez leurs émotions » ?
M.P. : Mon rôle de narratrice me permet d'être partout à la fois. Il est facile de me laisser entrainer dans le déroulement de l'action et de me laisser piéger dans la peau de mes personnages. Ce dédoublement m'a permis d'exprimer avec emphase leurs déceptions
, leurs frustrations, leurs appréhensions, et de connaître leurs sentiments cachés. Ici les personnages ne sont pas des « girouettes » je ne leur fais pas tourner au gré du vent. Ils sont dans des situations vraisemblables ils se doivent de réagir le plus humainement possible.
L.N. : Les intrigues et le suspense ne constituent pas la finalité de « Les infidèles ».
M.P. : Tout roman a des intrigues et un peu de suspens, mais la finalité de « Les infidèles » est tout autre. On retrouve plutôt les élans du coeur, l'amour qui inspire tant d'émotion, l'idée de partage en toute pureté qui mettra en exergue une pure définition de l'amour qui dit : « l'amour c'est donner le meilleur de soi- même pour que le meilleur de l'autre s'épanouisse ».
L.N. : Comment partagez-vous votre vie entre l'activité d'hôtelière, celle de peinture et de littérature.
M.P. : Comme je dis toujours une journée a 24 heures. Le boulot et le dodo nous prennent d'emblée 15 heures plus ou moins, alors il nous incombe de savoir repartir le reste vers nos zones de sensibilité. Et , c'est ce que j'essaie de faire.
L.N. : Vous publiez cette année le 4e tome de Dis moi comment recevoir. De quoi vous traitez dans ce nouveau tome ?
M.P. : Le tome IV de la collection « Dis-moi comment recevoir » dont le sous titre est « L'art et les codes vestimentaires » enseigne sur les façons convenables de s'habiller en toutes circonstances.
L.N. : Y-a-t-il un code, une symbolique de l'habillement ?
M.P. : L'habillement, outre sa fonction de décence, de confort et de protection contre les intempéries a une dimension sémiotique : il est un symbole porteur de messages. Universellement dans le monde occidental, la robe noire se rapporte aux avocats ; les Grecs dans l'Antiquité choisissaient le port du voile pour les épouses et de la barbe pour les maris ; l'alliance est un signe évident de mariage pour les Occidentaux ; en Inde, une femme mariée porte un sindoor, marque rouge sur le front ; le blue jean est devenu le symbole d'une jeunesse en révolte contre un « ordre bourgeois » étouffant et de nos jours, certains vêtements et bijoux peuvent être le reflet d'un message politique, et vont même jusqu'à guider sur la disponibilité, ou l'orientation sexuelle d'une personne. Tout cela démontre les significations diverses que peut véhiculer le port vestimentaire dans différentes cultures. « L'art et les codes vestimentaires » est une oeuvre utile et riche en informations qui revêt une importance capitale parce qu'il fournit un étalage de détails sur le vestimentaire.
L'art tend plutôt à l'élégance car les vêtements sont souvent utilisés pour mettre en valeur celui ou celle qui les porte, mais le code vestimentaire a une signification importante, vu que c'est une norme sociale adoptée par convention. La connaissance de ces notions nous permet de nous vêtir adéquatement dans des situations données, surtout quand le code vestimentaire approprié à une soirée est spécifié sur le carton d'invitation : Tenue de ville, cravate noire, cravate blanche, tenue de cérémonie, Casual, friday wear, ou casual Friday sont autant de repères qui guident et protègent contre les impairs.
L'art et les codes vestimentaires est un guide pratique le plus complet que possible, mais est aussi un mémento visant à enrichir le vocabulaire. Un escarpin n'est pas un salomé, un qipao n'est pas un boubou, tout comme un tankini n'est pas un burquini, lequel est le maillot de bain des musulmanes.
Propos recueillis par Chenald Augustin
Galy l'art de recevoir
Le Nouvelliste | Publi le :27 mai 2013
Propos recueiliis par Gaëlle C. Alexis
Magaly Pélissier, qui présente la rubrique savoir-vivre dans les colonnes de Ticket depuis presque cinq ans, sera encore une fois à Livres en Folie. Pour cette 19e édition, la charmante femme se présente aux lecteurs et parle de ses oeuvres.
Haïti: Le Nouvelliste : « Les infidèles », de par son titre, d'aucuns pourront le taxer de roman à l'eau. Qu'en dites-vous ?
Magaly Pélissier : Ce serait chose aisée de suivre le courant. Les romans à l'eau de rose sont plutôt faits pour toucher le côté sentimental et émotionnel des lecteurs. Barbara Cartland, une romancière historique très prolifique est une experte en la matière. ''Les infidèles'' se distingue un peu par la portée de la trame qui n'est pas enjolivée dans le but d'avoir absolument une fin heureuse. L'histoire se veut proche de la réalité. Les personnages sont des gens ordinaires, des contemporains, évoluant dans des situations exceptionnelles. Ils ont le choix de se laisser guider par la raison ou par le cours de la vie et pourquoi pas par des coups de coeur.
L.N. : « Analyse des mécanismes du coeur humain, avec ses élans, ses faiblesses, ses scrupules et ses limitations », c'est ce que révèle le préfacier du livre. Peut-on parler d'un roman psychologique ?
M.P. : J'aurais plutôt tendance à dire que c'est une histoire simple où se mêlent des impondérables renversants où les sentiments humains sont mis à rude épreuve. Le caractère psychologique ne prime pas tout en étant présent. Les drames psychologiques requièrent des concours de circonstance embrouillés pour cerner une histoire rendue complexe ou succulente, mais j'ai opte pour la simplicité, laquelle demande également une certaine dextérité pour alléger la lecture sans pour autant négliger les légèretés du genre humain.
« Ici les personnages ne sont pas des « girouettes » je ne leur fais pas tourner au gré du vent. »
L.N. : Est-ce que vous ne privilégiez pas les troubles sentimentaux aux moeurs sociales ?
M.P. : « Les infidèles » mettent en exergue les sentiments troublés des personnages. Il n'y a pas d'apologie de la tromperie encore moins une suggestion à l'infidélité comme une alternance dans les rapports humains difficiles. Dans les romans, comme dans la réalité, les personnages sont libres de leurs actions et de leurs mouvements et ils évoluent en stricte intimité. C'est aux lecteurs que revient l'honneur de porter un jugement de valeur sur les insoutenables légèretés de mes personnages. Ce qui ne pourra être que relatif malgré tout.
L.N. : En quoi présentez-vous « au milieu de vos personnages, vibrez avec eux et partagez leurs émotions » ?
M.P. : Mon rôle de narratrice me permet d'être partout à la fois. Il est facile de me laisser entrainer dans le déroulement de l'action et de me laisser piéger dans la peau de mes personnages. Ce dédoublement m'a permis d'exprimer avec emphase leurs déceptions
, leurs frustrations, leurs appréhensions, et de connaître leurs sentiments cachés. Ici les personnages ne sont pas des « girouettes » je ne leur fais pas tourner au gré du vent. Ils sont dans des situations vraisemblables ils se doivent de réagir le plus humainement possible.
L.N. : Les intrigues et le suspense ne constituent pas la finalité de « Les infidèles ».
M.P. : Tout roman a des intrigues et un peu de suspens, mais la finalité de « Les infidèles » est tout autre. On retrouve plutôt les élans du coeur, l'amour qui inspire tant d'émotion, l'idée de partage en toute pureté qui mettra en exergue une pure définition de l'amour qui dit : « l'amour c'est donner le meilleur de soi- même pour que le meilleur de l'autre s'épanouisse ».
L.N. : Comment partagez-vous votre vie entre l'activité d'hôtelière, celle de peinture et de littérature.
M.P. : Comme je dis toujours une journée a 24 heures. Le boulot et le dodo nous prennent d'emblée 15 heures plus ou moins, alors il nous incombe de savoir repartir le reste vers nos zones de sensibilité. Et , c'est ce que j'essaie de faire.
L.N. : Vous publiez cette année le 4e tome de Dis moi comment recevoir. De quoi vous traitez dans ce nouveau tome ?
M.P. : Le tome IV de la collection « Dis-moi comment recevoir » dont le sous titre est « L'art et les codes vestimentaires » enseigne sur les façons convenables de s'habiller en toutes circonstances.
L.N. : Y-a-t-il un code, une symbolique de l'habillement ?
M.P. : L'habillement, outre sa fonction de décence, de confort et de protection contre les intempéries a une dimension sémiotique : il est un symbole porteur de messages. Universellement dans le monde occidental, la robe noire se rapporte aux avocats ; les Grecs dans l'Antiquité choisissaient le port du voile pour les épouses et de la barbe pour les maris ; l'alliance est un signe évident de mariage pour les Occidentaux ; en Inde, une femme mariée porte un sindoor, marque rouge sur le front ; le blue jean est devenu le symbole d'une jeunesse en révolte contre un « ordre bourgeois » étouffant et de nos jours, certains vêtements et bijoux peuvent être le reflet d'un message politique, et vont même jusqu'à guider sur la disponibilité, ou l'orientation sexuelle d'une personne. Tout cela démontre les significations diverses que peut véhiculer le port vestimentaire dans différentes cultures. « L'art et les codes vestimentaires » est une oeuvre utile et riche en informations qui revêt une importance capitale parce qu'il fournit un étalage de détails sur le vestimentaire.
L'art tend plutôt à l'élégance car les vêtements sont souvent utilisés pour mettre en valeur celui ou celle qui les porte, mais le code vestimentaire a une signification importante, vu que c'est une norme sociale adoptée par convention. La connaissance de ces notions nous permet de nous vêtir adéquatement dans des situations données, surtout quand le code vestimentaire approprié à une soirée est spécifié sur le carton d'invitation : Tenue de ville, cravate noire, cravate blanche, tenue de cérémonie, Casual, friday wear, ou casual Friday sont autant de repères qui guident et protègent contre les impairs.
L'art et les codes vestimentaires est un guide pratique le plus complet que possible, mais est aussi un mémento visant à enrichir le vocabulaire. Un escarpin n'est pas un salomé, un qipao n'est pas un boubou, tout comme un tankini n'est pas un burquini, lequel est le maillot de bain des musulmanes.
Propos recueillis par Chenald Augustin
Galy l'art de recevoir
Le Nouvelliste | Publi le :27 mai 2013
Propos recueiliis par Gaëlle C. Alexis
Magaly Pélissier, qui présente la rubrique savoir-vivre dans les colonnes de Ticket depuis presque cinq ans, sera encore une fois à Livres en Folie. Pour cette 19e édition, la charmante femme se présente aux lecteurs et parle de ses oeuvres.
Qui est Galy ?
Je m'appelle Magaly Neïland Pélissier (Galy). Je suis entrepreneure, mariée depuis vingt-cinq ans et mère de deux enfants. Je travaille dans l'hôtellerie, dispense des cours d'étiquette à la faculté de médecine et de pharmacie (UEH) et assure la formation des formateurs à travers des séminaires. Après avoir fait mes études primaires et secondaires en Haïti, je suis allée en Europe parfaire mes études universitaires (gestion). Parallèlement, je suis l'auteure de plusieurs ouvrages dont un roman, « Les Infidèles », et de la série « Dis-moi comment recevoir », qui est élaborée avec les notions de convenance, de bienséance, de l'art et des manières de table. Depuis plus de dix ans, je travaille sur ce sujet et je le divulgue depuis plusieurs années dans les journaux. À part cela, je m'adonne aussi à ma passion : la peinture.ur modifier.
Vous avez à votre actif une oeuvre de cinq tomes, pouvez-vous nous présenter vos livres ?
L'ensemble de ces ouvrages touche un domaine très vaste que sont les convenances, l'étiquette, les civilités. J'avoue que malgré ce cinquième tome, j'ai encore l'impression que la boucle est loin d'être bouclée. En attendant, on peut apprécier le travail déjà accompli.
Le premier tome se rapporte à l'étiquette et à l'art de la table.
Le tome II aux comportements et l'organisation des festivités.
Le tome III est le savoir-manger en toutes circonstances.
Le tome IV, dont le sous-titre est « l'art et les codes vestimentaires », enseigne sur les façons convenables de s'habiller en toutes circonstances.
Le tome V de la collection est le savoir-faire du monde professionnel. Ce dernier manuel met en exergue le formatage requis du monde des affaires depuis le chemin de l'emploi, de l'image professionnelle que ce soit le comportement, le vestimentaire et le degré de technicité et l'étiquette des affaires.
Pourquoi écrivez-vous sur le savoir-vivre ?
Le monde est en pleine effervescence et les valeurs se perdent ; on assiste impuissant à leur éclatement, pourtant elles sont le fondement de l'édifice social. Le chaos nous menace tous. Il faut se prémunir des influences négatives que nous apporte la modernité. Ainsi, les notions de savoir-vivre servent de référence pour rétablir l'équilibre. Elles facilitent de meilleures relations interpersonnelles, et rendent plus harmonieux les rapports sociaux. Vivre selon des principes précisés justes ne peut que nous aider et mieux nous guider.
Les convenances sont de moins en moins respectées, pensez-vous avoir un impact sur la jeunesse ?
Les jeunes ont un penchant naturel pour l'anticonformisme. Le port des pantalons laissant apparaître les sous-vêtements est un exemple flagrant. Cependant, cette mode a pris naissance dans les prisons américaines. Ainsi elle ne s'est pas répandue dans les sociétés instruites qui cultivent certaines valeurs. D'où la nécessité d'éduquer les jeunes pour les sensibiliser sur l'acculturation et les influences néfastes de certains courants.
Pensez-vous que le savoir-vivre peut avoir une incidence directe sur l'avancement ou le bien-être de la société ?
Certainement. Le travail doit se faire à partir de la famille, qui est la cellule de base de la société. L'apprentissage se fait dès le jeune âge, mais il n'est jamais trop tard pour s'informer et s'instruire. La société a la valeur globale des éléments qui la composent.
À quel public s'adressent vos livres ?
On a toujours tendance à associer ce sujet à la haute société, mais je pense qu'elle se réfère plutôt à tous ceux qui ont le souci de polir leurs manières, qu'ils soient riches ou pauvres.
Où trouvez-vous les conseils ?
J'ai été éduquée par une mère hôtelière ; ainsi, dès ma prime jeunesse, j'ai été attirée par ce domaine. Présente dans les séminaires ici ou à l'étranger, je conserve jusqu' à présent mes premières compilations qui sont le prélude de la série des « Dis-moi comment recevoir ». J'achetais à tour de bras tous les ouvrages traitant de ce sujet, qu'ils soient en langues étrangères ou en français. C'était un peu comme une obsession et c'est devenu un apostolat. Et, lors de mes voyages, je visite toujours les librairies pour avoir une idée sur les nouveautés traitant de ce thème
Quel est le rôle du savoir-vivre dans une société ?
Le savoir-vivre, par définition, est l'ensemble des principes élaborés de manière conventionnelle dans le but de faciliter les rapports humains. Il englobe des notions de civilité qui sont une transversale qui aide à maintenir l'équilibre entre les membres d'une société n'ayant pas forcément la même triture
Parlez-nous de votre participation à Livres en folie cette année ?
Je présente le tome V de la collection « Dis-moi comment recevoir », qui est un abécédaire qui prend l'aspirant à un poste depuis le chemin de l'emploi et le guide vers la réussite à travers diverses notions techniques et professionnelles. Les tomes 1 à 4 ainsi que le roman « Les infidèles » seront aussi disponibles.
Vos livres sont souvent en rupture de stock, qu'est-ce qui d'après vous explique cet engouement pour votre oeuvre ?
Mes fidèles lecteurs apprécient le sujet, vu que je leur passe les notions de manière régulière dans les journaux. Ainsi ils connaissent à l'avance le contenu de mes ouvrages. C'est l'une des raisons pour lesquelles je commande un grand nombre d'exemplaires pour chaque édition pour éviter une éventuelle rupture de stock.
Quelle est la philosophie de Galy ?
Ma philosophie s'assoit sur la culture des vibrations positives afin de libérer l'énergie constructive qui sommeille dans chacun de nous.
19e édition de Livres en folie. Que pensez-vous de cette foire du livre?
C'est une initiative d'un niveau élevé et à haute portée sociale, économique et culturelle. Le livre est le symbole de la connaissance et cette dernière est la lumière. C'est ma cinquième participation. Avez vous un message pour vos lecteurs ? Que l'être humain reste et demeure sur le chemin du savoir, car il nous soustrait de la tyrannie de l'ignorance !
Je m'appelle Magaly Neïland Pélissier (Galy). Je suis entrepreneure, mariée depuis vingt-cinq ans et mère de deux enfants. Je travaille dans l'hôtellerie, dispense des cours d'étiquette à la faculté de médecine et de pharmacie (UEH) et assure la formation des formateurs à travers des séminaires. Après avoir fait mes études primaires et secondaires en Haïti, je suis allée en Europe parfaire mes études universitaires (gestion). Parallèlement, je suis l'auteure de plusieurs ouvrages dont un roman, « Les Infidèles », et de la série « Dis-moi comment recevoir », qui est élaborée avec les notions de convenance, de bienséance, de l'art et des manières de table. Depuis plus de dix ans, je travaille sur ce sujet et je le divulgue depuis plusieurs années dans les journaux. À part cela, je m'adonne aussi à ma passion : la peinture.ur modifier.
Vous avez à votre actif une oeuvre de cinq tomes, pouvez-vous nous présenter vos livres ?
L'ensemble de ces ouvrages touche un domaine très vaste que sont les convenances, l'étiquette, les civilités. J'avoue que malgré ce cinquième tome, j'ai encore l'impression que la boucle est loin d'être bouclée. En attendant, on peut apprécier le travail déjà accompli.
Le premier tome se rapporte à l'étiquette et à l'art de la table.
Le tome II aux comportements et l'organisation des festivités.
Le tome III est le savoir-manger en toutes circonstances.
Le tome IV, dont le sous-titre est « l'art et les codes vestimentaires », enseigne sur les façons convenables de s'habiller en toutes circonstances.
Le tome V de la collection est le savoir-faire du monde professionnel. Ce dernier manuel met en exergue le formatage requis du monde des affaires depuis le chemin de l'emploi, de l'image professionnelle que ce soit le comportement, le vestimentaire et le degré de technicité et l'étiquette des affaires.
Pourquoi écrivez-vous sur le savoir-vivre ?
Le monde est en pleine effervescence et les valeurs se perdent ; on assiste impuissant à leur éclatement, pourtant elles sont le fondement de l'édifice social. Le chaos nous menace tous. Il faut se prémunir des influences négatives que nous apporte la modernité. Ainsi, les notions de savoir-vivre servent de référence pour rétablir l'équilibre. Elles facilitent de meilleures relations interpersonnelles, et rendent plus harmonieux les rapports sociaux. Vivre selon des principes précisés justes ne peut que nous aider et mieux nous guider.
Les convenances sont de moins en moins respectées, pensez-vous avoir un impact sur la jeunesse ?
Les jeunes ont un penchant naturel pour l'anticonformisme. Le port des pantalons laissant apparaître les sous-vêtements est un exemple flagrant. Cependant, cette mode a pris naissance dans les prisons américaines. Ainsi elle ne s'est pas répandue dans les sociétés instruites qui cultivent certaines valeurs. D'où la nécessité d'éduquer les jeunes pour les sensibiliser sur l'acculturation et les influences néfastes de certains courants.
Pensez-vous que le savoir-vivre peut avoir une incidence directe sur l'avancement ou le bien-être de la société ?
Certainement. Le travail doit se faire à partir de la famille, qui est la cellule de base de la société. L'apprentissage se fait dès le jeune âge, mais il n'est jamais trop tard pour s'informer et s'instruire. La société a la valeur globale des éléments qui la composent.
À quel public s'adressent vos livres ?
On a toujours tendance à associer ce sujet à la haute société, mais je pense qu'elle se réfère plutôt à tous ceux qui ont le souci de polir leurs manières, qu'ils soient riches ou pauvres.
Où trouvez-vous les conseils ?
J'ai été éduquée par une mère hôtelière ; ainsi, dès ma prime jeunesse, j'ai été attirée par ce domaine. Présente dans les séminaires ici ou à l'étranger, je conserve jusqu' à présent mes premières compilations qui sont le prélude de la série des « Dis-moi comment recevoir ». J'achetais à tour de bras tous les ouvrages traitant de ce sujet, qu'ils soient en langues étrangères ou en français. C'était un peu comme une obsession et c'est devenu un apostolat. Et, lors de mes voyages, je visite toujours les librairies pour avoir une idée sur les nouveautés traitant de ce thème
Quel est le rôle du savoir-vivre dans une société ?
Le savoir-vivre, par définition, est l'ensemble des principes élaborés de manière conventionnelle dans le but de faciliter les rapports humains. Il englobe des notions de civilité qui sont une transversale qui aide à maintenir l'équilibre entre les membres d'une société n'ayant pas forcément la même triture
Parlez-nous de votre participation à Livres en folie cette année ?
Je présente le tome V de la collection « Dis-moi comment recevoir », qui est un abécédaire qui prend l'aspirant à un poste depuis le chemin de l'emploi et le guide vers la réussite à travers diverses notions techniques et professionnelles. Les tomes 1 à 4 ainsi que le roman « Les infidèles » seront aussi disponibles.
Vos livres sont souvent en rupture de stock, qu'est-ce qui d'après vous explique cet engouement pour votre oeuvre ?
Mes fidèles lecteurs apprécient le sujet, vu que je leur passe les notions de manière régulière dans les journaux. Ainsi ils connaissent à l'avance le contenu de mes ouvrages. C'est l'une des raisons pour lesquelles je commande un grand nombre d'exemplaires pour chaque édition pour éviter une éventuelle rupture de stock.
Quelle est la philosophie de Galy ?
Ma philosophie s'assoit sur la culture des vibrations positives afin de libérer l'énergie constructive qui sommeille dans chacun de nous.
19e édition de Livres en folie. Que pensez-vous de cette foire du livre?
C'est une initiative d'un niveau élevé et à haute portée sociale, économique et culturelle. Le livre est le symbole de la connaissance et cette dernière est la lumière. C'est ma cinquième participation. Avez vous un message pour vos lecteurs ? Que l'être humain reste et demeure sur le chemin du savoir, car il nous soustrait de la tyrannie de l'ignorance !